Puté y'a un papillon qui a rendu l'âme sur mon bureau. Si jeune et déjà foudroyé. Attention 1 2 3 je dis DÉNONCIATION. Le papillon rampe pendant les 2/3, que dis-je les 9/10 de sa vie, il reste cloîtré tel une larve dans son cocon plus ou MOINS confortable [on m'la fait pas à moi, aucune ouverture vers l'extérieur, aucune perspective, pas de luminosité, espace clôt qui sent le renfermé, j'appelle pas ça le top du confort. Après c'que j'en dis...], puis livré à soi-même, il se rue vers la lumière dés la nuit tombée, cette dernière, impitoyable, le grillant presque instantanément. Si c'est pas du barbarisme ça, c'est sûrement d'la barbarie ! Et puis c'est pas fini ! Parce-qu'après on râle, on l'insulte "Rhô bordel y'a encore une conasse de punaise qui a dû s'griller là ça pue." Car pire que de décéder dans d'atroces souffrances, il y a la soumission, le dédain mais surtout, et ceci demeure le pire des châtiments : être pris pour une punaise. Car rappelons-le, les punaises, c'est toutes des putes. Un papillon, c'est  cékssi.